FASCIAS : LA STRUCTURE INVISIBLE ET MÉCONNUE DE NOTRE CORPS
Les fascias ont longtemps été considérés comme des tissus sans intérêt par la médecine. Ils n’apparaissaient donc pas sur les illustrations anatomiques. Ils ne font l’objet de recherches que depuis récemment et le nombre de publications sur ce sujet ne cesse d’augmenter.
Les dernières recherches ont permis d’établir une définition :
« les fascias sont les tissus mous qui composent le tissu conjonctif omniprésent dans le corps humain. Ils interpénètrent et entourent tous les organes, muscles, os et fibres nerveuses formant un environnement unique pour le fonctionnement de notre organisme. » (Fascia Research Congress 2015)
Une véritable toile d’araignée
Les fascias forment un réseau complexe raccordant le sommet du crâne au bout des pieds mais aussi la superficie de la peau à l’intérieur de la cellule. Leur continuité contribue à l’unité corporelle. Ils se comportent à certains égards comme un tissu unique.
En outre, ils contiennent bien plus de capteurs de mouvement et de récepteurs de la douleur que les muscles et les articulations, ce qui fait du réseau fascial le plus grand organe sensoriel du corps humain. Il envoie constamment des signaux au cerveau.
Il n’est donc pas étonnant qu’une douleur dans une partie du corps ait des répercussions dans une autre. Une douleur dans un seul fascia pourrait même se généraliser dans l’ensemble du corps.
Sans les fascias, les muscles perdraient leur forme, les os leur stabilité et les organes dégringoleraient à l’intérieur du corps.
Tout sauf une enveloppe inerte
En 2011, une étude a été réalisée à L’institut de médecine de Boston. Elle a comparé la mobilité du fascia thoraco-lombaire chez 50 personnes ne souffrant pas de douleurs chroniques lombaires et 70 personnes qui en souffraient. Elle démontre que chez les personnes souffrant de douleurs chroniques du dos, cette mobilité est réduite de presque 20 %.
La mobilité étant la raison d’être des fascias, il faut donc considérer le réseau fascial comme l’enveloppe souple et dynamique qui maintient les organes et le squelette en équilibre, la peau n’étant qu’un film protecteur.
D’autres recherches ont démontré que les fascias peuvent se contracter indépendamment des muscles, qu’ils stockent l’énergie et gèrent la transmission des forces musculaires.
Ils sont essentiellement composés d’eau et de collagène, la même substance que les cartilages. Certaines cellules des fascias, les fibroblastes, peuvent s’étirer de plus du double de leur longueur sous l’effet de l’élastine qu’elles contiennent. Elles peuvent être utilisées par les muscles, les organes et autres tissus comme lubrifiant ou colle.
Du fait de leur souplesse et de leur élasticité, nous percevons mieux nos sensations physiques et notre corps est plus mobile et performant.
Un organe sensoriel d’un nouveau genre ?
Les fascias , contrairement à ce qu’on pensait, ne sont pas des tissus passifs et insensibles. Ils sont étroitement liés au système nerveux central et sont même richement innervés. Ils peuvent donc être le siège de douleurs. Il en résulte que les tensions fasciales peuvent être impliquées dans l’anxiété, les réactions émotionnelles. Lors d’un stress, le fascia se rétracte, se crispe, il produirait trop de collagène et deviendrait alors trop rigide.
Les fascias sont très sensibles à toutes formes d’agression physique, psychologique ou biologique. Ces tensions peuvent s’installer et perturber l’équilibre général de l’organisme. Les chocs physiques et psychologiques restent inscrits et emmagasinés dans le corps à notre insu.
Alors pourquoi les fascias seraient-ils le lieu où la souffrance psychologique se transformerait en souffrance physique ? Pour le moment, les explications possibles tendent vers une description holistique de l’organisme considérant que le corps et l’esprit ne font qu’un.
Nous comprenons donc l’importance de chouchouter nos fascias…
Une activité physique régulière va maintenir une capacité fonctionnelle optimale des fascias et compenser la sédentarité. Elle stimule le remplacement par les fibroblastes des anciennes cellules des fascias par de nouvelles cellules plus élastiques.
Les étirements vont permettre de drainer les fascias, de diminuer l’inflammation et de compenser les mauvaise postures du quotidien.
Les séances de fasciathérapie que je vous propose vont étendre le traitement manuel des fascias à l’ensemble du corps et pas seulement à l’endroit concerné par les douleurs et les tensions. C’est une approche thérapeutique innovante et surtout holistique au cours de laquelle, je vais également travailler par le biais du REA le côté émotionnel et traumatique.
Libérer les fascias, leur rendre leur mobilité,leur élasticité, leur souplesse, évacuer les tensions, diminuer, faire disparaître les douleurs, voilà mon objectif.
Vous l’aurez également compris prévenir vaut mieux que guérir. N’attendez pas les douleurs chroniques comme l’arthrose, les lombalgies, les rhumatismes, la fibromyalgie ou les douleurs aigües comme les lumbagos, les sciatiques, les torticolis, les cruralgies pour consulter.
Vous avez la chance de pouvoir trouver une fasciathérapeute près de chez vous, en Sambre Avesnois !