La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune caractérisée par un rhumatisme chronique inflammatoire. Elle débute en général entre 30 et 50 ans et va atteindre plusieurs articulations. Cette pathologie peut être fourbe. On pense d’abord à un simple rhumatisme qui peut occasionner des douleurs, vives ou sourdes, dans une articulation. Elle peut guérir spontanément, ou se stabiliser, mais souvent elle évolue par crises et devient terriblement invalidante. Aucun traitement conventionnel ne permet de soigner définitivement cette maladie auto-immune. Le meilleur traitement naturel consiste en un profond changement de mode de vie.

I – Un diagnostic compliqué

Les premiers signes de la polyarthrite rhumatoïde sont de simples douleurs au niveau des articulations. Le rhumatisme se traduit par un gonflement de l’articulation avec rougeur et chaleur. La douleur est souvent ressentie en deuxième partie de nuit et oblige l’échauffement plus ou moins longue de l’articulation pour qu’elle disparaisse. Malgré tout, une raideur persiste pendant la journée.

Ce sont l’évolution et les examens complémentaires qui vont permettre de poser un diagnostic. Le caractère bilatéral et symétrique des atteintes articulaires est également un indice évocateur d’une polyarthrite rhumatoïde.

Cette pathologie évolue en général par crises ce qui rend sa progression imprévisible. Les symptômes peuvent  disparaître spontanément ou sous l’effet des traitements. Puis la récidive arrive à plus ou moins longue échéance et souvent accentuée. D’autres fois, les troubles se continuent de façon permanente bouleversant le quotidien.

II – Les conséquences de la polyarthrite rhumatoïde

Au fil de l’évolution, les personnes commencent à peiner à attraper les objets, à écrire, à faire des travaux de précision… La marche peut également devenir difficile. L’atteinte devient de plus en plus prononcée avec des dégradations irréversibles des os et des cartilages qui entrainent des déformations des articulations. Ces malformations engendrent des impotences et empêchent de plus en plus la mobilité des articulations et les gestes de la vie quotidienne.

En résumé, toutes les évolutions sont possibles, depuis le simple rhumatisme éphémère jusqu’aux crises douloureuses intenses et invalidantes… La fréquence de ces poussées et l’importance des déformations sont aussi très variables d’une personne à l’autre. La polyarthrite rhumatoïde peut très bien se stabiliser – et même parfois guérir – ou au contraire aller vers l’aggravation et la généralisation des atteintes articulaires et organiques. Il n’y a aucune règle semblant gérer cette évolution.

III – Les causes

1) L’immunité

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune, c’est-à-dire que l’organisme fabrique des anticorps contre lui-même. Dans ce cas, contre le cartilage et la synoviale des articulations, à la suite d’un dérèglement du système immunitaire.

2) La génétique
Des facteurs génétiques sont présents dans la polyarthrite rhumatoïde. On constate fréquemment que plusieurs membres d’une même famille sont touchés par cette maladie. On estime qu’ils sont responsables de 30 % des polyarthrites rhumatoïdes.

3) Le tabac
Le tabagisme est un facteur clairement associé à l’apparition et à l’aggravation de la polyarthrite rhumatoïde.

4) Le psychisme
La polyarthrite rhumatoïde est souvent due au fait que la personne en fait beaucoup, qu’elle prend trop de charges sur ses épaules. Elle le fait parce qu’elle pense qu’elle se doit de le faire, mais en réalité cela lui pèse et l’accable. Cela s’accompagne d’un sentiment de dévalorisation jusqu’au jour où le rhumatisme va la bloquer dans ses activités, la libérant du même coup de sa charge.

La localisation de la polyarthrite rhumatoïde sur le corps indique les activités que la personne ne peut (veut) plus faire. Il sera important pour elle d’en prendre conscience et de changer sa manière d’agir pour ne plus jamais en faire plus qu’elle ne peut ou qu’elle ne veut. Elle sera alors sur le chemin de la guérison.

IV – Les traitements allopathiques de la polyarthrite rhumatoïde

1) Les antalgiques

On retrouve : paracétamol, codéine, aspirine et anti-inflammatoires non stéroïdiens pour soulager la douleur et l’inflammation (gonflement, rougeur, chaleur). Par contre leurs effets indésirables limitent leur usage et nécessitent la prise de protecteurs gastriques en association.

2) Les corticoïdes

Ils ont longtemps été le traitement de référence en cas de crise mais aussi souvent en traitement de fond. Les effets secondaires sont importants à long terme sur le système immunitaire, le poids, la peau, la calcification… La protection de l’estomac et un régime sans sel sont indispensables dans les traitements au long court. Les corticoïdes peuvent être aussi injectés directement dans les articulations (infiltrations) afin de les soulager.

3) Les traitements de fond

Ils sont nombreux : immunosuppresseurs, immunomodulateur, antimétabolique, sels d’or, antipaludéens de synthèse, D pénicillamine, sulfasalazine… Ils remplacent progressivement le traitement de crise, notamment la cortisone…

4) Les biothérapies

Les biothérapies sont de plus en plus utilisées lorsque les autres traitements ont échoué. Ce sont des médicaments à base de substances impliquées dans l’inflammation et la destruction des articulations. Ces traitements permettent de réduire les dégradations ostéo-articulaires, mais ils sont coûteux et induisent des effets secondaires (allergie, état de choc, infection).

5) La chirurgie

La chirurgie intervient uniquement pour enlever des débris de cartilage des articulations, traiter des déformations articulaires, remplacer ou immobiliser une articulation.

V – Les solutions naturelles

La médecine holistique et ses différentes pratiques (homéopathie, ostéopathie, acupuncture, naturopathie, ..) permet efficacement et sans effets secondaires de redynamiser un organisme fatigué  et  réguler un système immunitaire qui s’est affolé.  Il existe de multiples solutions pour  détoxiquer un organisme, éliminer des métaux lourds, régénérer des organes, réguler l’immunité et réparer un intestin.

1) La fasciathérapie

Cette pratique manuelle est recommandée dans l’accompagnement et le soutien des pathologies chroniques. Le toucher en fasciathérapie est subtil et intense. Il agit en douceur et en profondeur sur toutes les structures du corps. Il permet de découvrir les zones de restrictions, de blocages ou de déséquilibres physiologiques. Les mains sont attentives à ce qui se passe dans votre corps.

Cette thérapie dite réflexe permet de restaurer le bon fonctionnement des fascias. Elle va réactiver stimule le processus de régulation de l’organisme et d’adaptation. Les fascias récupèrent leur mobilité et leur souplesse. Ils sont libérés durablement.

2) Des plantes pour soulager les articulations

  •  La prêle des champs : elle favorise l’élasticité des tendons et des ligaments. Plante médicinale à l’action diurétique et reminéralisante, elle améliore la régénérations des cartilages et de la densité osseuse. Elle permettra de retrouver une plus grande souplesse ainsi qu’une meilleure mobilité. Sa richesse en silicium optimise la création de collagène qui permet la récupération musculaire et garantit la résistance et l’élasticité des composants de nos articulations : os, muscles, cartilages et ligaments.
  • La reine des prés : Pertinente pour ses propriétés antalgique, antirhumatismale et anti-inflammatoire, la teinture mère de reine-des-près agit efficacement lors de douleurs articulaires, aussi bien en traitement de fond qu’en crise aigüe. Précaution : une attention particulière doit être apportée à la présence de Salicylate et sa possible interaction avec des anticoagulants.
  • Le macérat de bourgeons de cassissier : cet anti-inflammatoire naturel est utilisé pour lutter contre toutes formes de rhumatismes, l’arthrose, les douleurs articulaires, la goutte, le lumbago et les lombalgies d’une manière générale.
  • Le macérat de bourgeons de pin à crochets : Il agit sur la fabrication osseuse et des cartilages. En cas de troubles de type arthrose ou rhumatismes, les principes actifs extraits du pin à crochet retardent la dégradation des articulations et favorisent leur régénération. Ce macérat est donc idéal en association avec des bourgeons aux vertus anti-inflammatoires tels que le cassissier, la vigne etc.
  • Le macérat de bourgeons de vigne : Il est celui à privilégier pour lutter contre les inflammations chroniques ou récidivantes, comme l’arthrose, les différentes formes de rhumatismes et l’arthrite. Le bourgeon de vigne est efficace sur les déformations articulaires ou lorsqu’il y a production osseuse anormale (ostéophyte). Comme le bouleau, la vigne régule les troubles d’auto-immunité impliqués dans les affections articulaires.
  • Le macérat de bourgeons de bouleau verruqueux : En phytothérapie, le bouleau verruqueux, puissant diurétique et antiseptique des reins, va agir sur les troubles rénaux et urinaires soulageant ainsi les rhumatismes. En gemmothérapie, son bourgeon facilitera la régénération de l’os, agissant ainsi sur les fractures, les décalcifications et les retards de croissance.

Les problèmes articulaires peuvent venir d’une accumulation de toxines. Il est donc intéressant de prévoir une cure de drainage avant le traitement ciblé sur les articulations. Avec une action proche du bouleau, on pourra aussi s’orienter vers les bourgeons de cassissier ou de genévrier pour leur action sur les reins et le foie, et surtout ne pas oublier de s’hydrater !

3) Revoir son alimentation

Un réglage alimentaire paraît être une thérapie indispensable. Par contre, la motivation va être essentielle pour que le patient comprenne les raisons de ce mode de nutrition et modifie son état d’esprit par rapport aux aliments considérés traditionnellement comme bons, tels le lait et le blé.

L’idéal et le plus efficace est de suivre les indications diététiques prônées par le Dr Seignalet. En cas de réussite, il est conseillé aux patients de continuer ce régime toute leur vie. Ceci va paraître contraignant à certaines personnes, mais c’est la condition pour obtenir une rémission voire une guérison dans ce type de pathologies.

 

Avant même de commencer un traitement, qu’il soit naturel ou pas, la première chose à faire est d’adopter un nouveau mode de vie. Parfois, cela suffira à faire disparaître les douleurs et certains patients, en début de maladie, peuvent se contenter de ces mesures simples pour en finir avec la polyarthrite.

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En aucun cas les informations et conseils proposés sur ce site ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé

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